Le jour où j’ai choisi de vraiment vivre et sortir du mode survie

Anouck Steuri
il y a 4 jours
4 min de lecture

J’ai longtemps cru que je vivais… Jusqu’au jour où j’ai vu mon père mourir.

Pas le jour où je suis devenue mère. Pas quand ma vie semblait prendre son envol. Non, le jour où j’ai vu mon père partir, c’est là que j’ai compris : j’étais en « mode survie » depuis toujours.

Et aujourd’hui, j’ai envie de te parler de lui. De ce qu’il m’a transmis, consciemment ou pas. Et surtout… de ce qu’il m’a légué : le déclic de VIVRE.

Un homme dévoué… mais rongé de l’intérieur

Mon père, c’était un homme qui bossait dur. Tous les jours de la semaine. Parfois même les week-ends. Pas par ambition ou soif de pouvoir. Non. Juste pour qu’on ne manque de rien.

Il voulait nous protéger, nous donner tout ce qu’il n’avait pas eu.

Et il l’a fait. Sauf qu’en chemin… il s’est oublié.

Il était drôle, généreux, serviable. Mais aussi stressé, angoissé, rongé de l’intérieur. Un homme qui faisait semblant d’aller bien, alors que la dépression le consumait à petit feu.

Et puis un jour, la maladie est arrivée. Une tumeur. Puis des métastases. Puis un décompte brutal : quelques mois à vivre.

J’ai vu mon père s’éteindre, doucement. Je l’ai vu commencer à prendre soin de lui… quand c’était déjà trop tard.

Le moment où tout a changé et sorti du mode survie

Accompagner mon père jusqu’à sa mort a été la chose la plus douloureuse… Mais aussi la plus révélatrice.

Je me suis dit :« Je ne veux pas finir comme ça. »

Pas avec des rêves étouffés.

Pas avec des “si j’avais osé”.

Alors j’ai ralenti. J’ai baissé mon rythme de travail. J’ai décidé de chercher ce que je voulais VRAIMENT. Et c’est là que tout a commencé et sortir du mode survie.

La découverte de ma mission

Quelques jours avant un nouveau job, une opportunité inattendue s’est présentée à moi.

Un business en ligne. Un saut dans l’inconnu. Mais une évidence.

J’ai foncé. J’ai découvert le MLM, le développement personnel, le leadership… Et j’ai découvert qui j’étais vraiment.

J’étais faite pour ça : Incarner, inspirer, guider, créer. Pas être une simple exécutante. J’étais née pour leader. Et j’ai brillé.

En quelques mois, j’étais à la tête d’une équipe, d’un business florissant. J’avais de l’impact. Je vibrais.

Mais un jour, ce modèle ne m’a plus suffi. Je voulais aller plus loin, plus profond. Alors j’ai tout lâché. Encore.

Vivre alignée, peu importe le prix

J’ai choisi l’alignement plutôt que la stabilité. J’ai préféré être libre plutôt que riche à tout prix. J’ai investi dans mes formations, je suis devenue coach, thérapeute, entrepreneure de l’âme.

Et à chaque étape, l’enseignement de mon père me guidait.

Il m’a montré, malgré lui, ce que ça coûte de ne pas s’aimer.

Ce que ça coûte de vivre à travers les autres, de chercher leur amour, leur validation…

Ce que ça fait de ne pas avoir le courage de dire oui à ses rêves.

Guérir pour ne plus reproduire

Aujourd’hui, je me regarde en face. Et je lui dis merci. Merci pour les valeurs. Pour l’amour. Mais aussi pour les blessures. Car elles m’ont fait grandir.

J’ai pardonné. Je me suis pardonnée. Et j’avance.

Je ne veux plus survivre.

Je veux VIVRE.

Pleine de joie, d’amour, de liberté.

Pour moi. Pour ma fille. Pour toutes les femmes que j’accompagne.